Lors de la vente d’une maison, une partie de son mobilier est souvent incluse, notamment si l’ancien propriétaire ne souhaite pas l’emporter avec lui. Cette méthode est intrigante à plus d’un titre pour l’acheteur, qui peut l’utiliser pour avoir accès à une maison immédiatement habitable tout en évitant les frais de notaire. Que faire ?
Les raisons d’ évaluer le mobilier d’une maison en vente
Lorsqu’une maison est vendue avec un mobilier et des équipements spécifiques, il est essentiel d’en prendre note.
En incluant dans le contrat de vente une liste exhaustive du mobilier vendu avec le bien ; En déterminant, dans le règlement, la part du prix de vente à attribuer à chaque actif.
Cette précaution présente un avantage financier important. Les frais de notaire ne sont pas appliqués à la valeur du meuble. Toute somme prélevée sur ce prix de vente permet de réaliser des économies importantes puisque les frais de notaire représentent généralement 8% du prix d’achat du bien.
Combien d’argent pouvez-vous économiser en inspectant l’ameublement ? Prenez cet exemple.
Une maison est vendue 250 000 euros, y compris 7 500 euros de meubles (dont une cuisine équipée), qui valent 8 600 euros. La base de calcul des frais de notaire est donc de 242.500 euros ; le montant à payer par l’acheteur est de 19.400 euros.
Les frais de notaire auraient été de 20 000 € si la maison n’avait pas été divisée en éléments mobiliers. La différence est de 600 €.
Quels types de mobiliers peuvent être listés ?
Seuls les « meubles meublants » (l’ensemble du mobilier courant) peuvent être inclus dans l’annexe au contrat de vente. Ils peuvent être mobiles ou intégrés à la structure de l’immeuble, à une seule exception près : leur retrait ne doit pas nuire à la stabilité.
Ceci inclut, mais n’est pas limité aux articles suivants :
- Les canapés,
- Les chaises et les tables ;
- Les réfrigérateurs,
- Les lave-vaisselle,
- Les fours et les séchoirs ;
- Les luminaires ;
- Les meubles de jardin ;
- Les appareils de chauffage.
Comment éstimer le mobilier d’une maison à vendre ?
La liste jointe au compromis de vente doit contenir une estimation de chaque meuble en fonction de sa valeur marchande, c’est-à-dire de la somme qu’il peut rapporter sur le marché de l’occasion. Si vous faites preuve de laxisme dans la détermination de la valeur des meubles de votre habitation, vous pourriez faire l’objet d’un redressement fiscal.
L’approche la plus courante pour la plupart des biens et des meubles consiste à partir du prix du neuf, puis à appliquer un facteur d’obsolescence. Sur internet, il existe des grilles d’évaluation spécialisées et adaptées à cet effet. Sinon, l’agence immobilière ou le notaire peuvent aider à évaluer le mobilier de la maison.
Le coût des meubles anciens est souvent mal compris, et les gens ont tendance à sous-estimer la valeur d’une pièce. Même si vous avez d’autres meubles en excellent état, ils peuvent être difficiles à vendre en raison de leur faible valeur de revente. Il est préférable de ne pas mettre en vente des objets dont la valeur de revente est inférieure à 5 % environ.
Le budget de l’acheteur bénéficiera d’une évaluation du mobilier inclus dans le prix d’achat. C’est simple et utile.